Le tourisme peut inspirer

Youth Employment
in Canada

Le secteur touristique canadien est l'un des plus grands employeurs de jeunes au pays. Il offre à de nombreux Canadiens leur premier emploi, leur premier salaire et leurs premières compétences professionnelles, qu'il s'agisse du service à la clientèle, de la culture numérique, du leadership ou de l'entrepreneuriat. Alors que le Comité HUMA entreprend son étude sur l'emploi des jeunes au Canada, l'ACIT est heureuse d'apporter sa contribution en fournissant des informations, des données et des recommandations sur le secteur afin de soutenir l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes et de renforcer les parcours des jeunes vers des carrières enrichissantes.

Cette soumission décrit le rôle unique du tourisme en tant que secteur passerelle pour les jeunes Canadiens, examine les défis structurels qui ont une incidence sur la mobilité et la rétention de la main-d'œuvre, et identifie les possibilités de constituer une main-d'œuvre qualifiée, résiliente et prête pour l'avenir dans les communautés de toutes tailles.

La TIAC apprécie le leadership du Comité sur cette question importante et se réjouit de poursuivre le dialogue avec ses membres au fur et à mesure de l'avancement de l'étude. Nous restons déterminés à travailler avec le gouvernement, les partenaires de l'industrie et les jeunes eux-mêmes pour soutenir le développement de carrière à long terme, améliorer la participation au marché du travail et renforcer le bassin de main-d'œuvre au Canada.

25 %

des jeunes Canadiens travaillent dans le secteur du tourisme.

74 %

ont amélioré leur communication

58 %

ont acquis des compétences en leadership

67 %

ont suivi une formation pertinente pour leur future carrière.

Institution: House of Commons Committee: HUMA Submission Date: October 29, 2025

Résumé

Le Canada est aux prises avec un défi double en matière d’emploi. Le taux de chômage chez les jeunes a atteint son plus haut niveau en 25 ans, soit 13,1 %, tandis que des secteurs clés, comme le tourisme, continuent d’afficher des taux élevés de postes vacants. Le secteur du tourisme, qui emploie plus de 25 % des jeunes actifs au Canada, joue un rôle de premier plan dans l’embauche de jeunes travailleurs, à qui il offre des possibilités d’avancement professionnel.1

Malgré cela, les difficultés liées à la reprise post-COVID et aux perceptions du public ont limité la capacité de ce secteur à créer et à pourvoir les postes de première ligne et les emplois hautement qualifiés dont il a besoin. Le rôle important que joue le secteur du tourisme dans l’embauche des jeunes Canadiens s’en trouve ainsi affaibli, ce qui réduit considérablement les possibilités d’accès des jeunes au marché du travail.

Le présent mémoire décrit les tendances actuelles en matière d’emploi, les défis auxquels est confronté le secteur et les possibilités stratégiques qui permettraient de soutenir le secteur touristique canadien, afin de continuer à fournir des emplois aux jeunes dans toutes les régions du pays. 

Pour répondre aux besoins croissants en matière de participation des jeunes au marché du travail et aux pénuries de main-d’œuvre dans les professions touristiques, l’AICT recommande de procéder à des investissements ciblés dans les principales mesures de soutien sectorielles et les programmes fédéraux. Cela passe notamment par le renforcement de RH Tourisme Canada et la priorisation des emplois touristiques dans le cadre du programme Emplois d’été Canada (EEC). Ces mesures permettront de fournir des emplois aux jeunes Canadiens et d’accroître la contribution économique du secteur touristique.

Recommandations

Afin de répondre à la double crise du chômage chez les jeunes et des postes vacants, le gouvernement du Canada doit aider les entreprises touristiques à attirer, former et retenir les jeunes travailleurs. Pour ce faire, il convient d’investir de manière ciblée dans des programmes qui ont fait leurs preuves.

Remédier au décalage dans les perceptions grâce à la formation sectorielle

Pour lutter contre le problème de perception et favoriser la longévité professionnelle, un soutien fédéral à RH Tourisme Canada est essentiel. Les programmes proposés par RH Tourisme Canada visent à :

  • Promouvoir les carrières dans le tourisme en mettant en avant la diversité des rôles et les possibilités d’évolution bien définies qui existent au-delà des postes de premier échelon.
  • Développer des compétences précieuses en offrant une formation reconnue par l’industrie qui améliore les compétences des jeunes travailleurs et leur permet d’accéder à des postes hautement qualifiés dans les domaines de la gestion, de la technologie et du tourisme spécialisé.

Il est essentiel d’investir dans ces programmes pour que le tourisme ne soit plus considéré comme un « premier emploi », mais comme un « choix de carrière de premier ordre ».

Élargir l’accès aux postes de premier échelon grâce au programme Emplois d’été Canada (EEC)

Le programme Emplois d’été Canada (EEC) est un outil important pour combler rapidement les postes saisonniers et de premier échelon, c’est-à-dire précisément les postes pour lesquels la reprise a été plus lente. Afin de maximiser le recrutement de jeunes travailleurs, le programme EEC doit :

  • être étendu et bénéficier d’un financement accru afin de soutenir un plus grand nombre de postes dans les sous-secteurs où les jeunes sont très présents (par exemple, les services de restauration, les boissons et les loisirs);
  • assouplir sa structure afin de s’adapter aux demandes saisonnières et aux réalités du marché du travail des entreprises touristiques à travers le pays;
  • simplifier le processus de candidature au programme EEC, afin de permettre aux petites et moyennes entreprises (PME) du secteur touristique de postuler plus efficacement, tout en réduisant la charge administrative et en accélérant les délais d’approbation.

Le secteur touristique canadien joue un rôle essentiel dans la croissance économique, les échanges culturels et le renforcement de l’identité nationale. Le tourisme est au cœur des communautés à travers le Canada, depuis nos centres urbains dynamiques jusqu’aux magnifiques paysages ruraux et côtiers de notre pays. Le tourisme permet aux Canadiens de tisser des liens entre eux, met en valeur le patrimoine autochtone et favorise les efforts de réconciliation. En apportant un soutien ciblé, le gouvernement du Canada peut faire en sorte que le tourisme demeure un secteur florissant, propice à la croissance économique, aux échanges internationaux, aux investissements étrangers directs et au partage d’expériences.

Le secteur touristique canadien soutient plus de 265 000 entreprises et emploie plus de 2 millions de personnes, dont 737 900 jeunes.2 En 2024, le tourisme a généré une activité économique représentant 130 milliards de dollars et a contribué à hauteur de 50,8 milliards de dollars au PIB du Canada.3 Avec près de 32 milliards de dollars de dépenses annuelles provenant des visiteurs internationaux, le tourisme constitue également la deuxième industrie d’exportation de services de notre pays, représentant plus de 14 % du total des recettes d’exportation de services du Canada.4 Ce secteur offre par ailleurs un fort taux de rendement du capital investi, puisque les recettes gouvernementales attribuables au tourisme représentent jusqu’à 27 % des dépenses annuelles des visiteurs. Le tourisme est donc un contributeur majeur à l’économie canadienne.

Le tourisme occupe une place prépondérante sur le marché du travail canadien, car il constitue un point d’entrée important pour de nombreux jeunes Canadiens. En effet, plus de la moitié des Canadiens ont déjà travaillé dans ce secteur.5

Ces dernières années, l’économie canadienne a connu une augmentation du nombre de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) dans la population active du pays, passant de 1,47 million en 2019 à plus de 3,08 millions en 2024. Cette croissance n’a toutefois pas été accompagnée par la création d’un nombre suffisant d’emplois. En conséquence, le taux de chômage des jeunes au Canada a atteint 13,1 %, son plus haut niveau en 25 ans.6

Le tourisme est l’un des secteurs où les jeunes sont les plus représentés au pays. Les jeunes âgés de 15 à 24 ans constituaient plus de 30 % de la main-d’œuvre touristique canadienne en 2024, soit plus du double de la proportion de jeunes occupant des emplois dans l’ensemble de l’économie.7 Entre 2019 et 2024, la main-d’œuvre des jeunes dans le secteur du tourisme au Canada a augmenté de 122 %, dépassant la croissance totale de la main-d’œuvre des jeunes de près de 16,2 %.

Ces chiffres mettent en évidence le rôle du tourisme en tant que secteur clé pour l’emploi des jeunes, puisqu’il fournit plus de 677 000 emplois aux jeunes au Canada, particulièrement dans les secteurs de l’alimentation et des boissons, des loisirs et du divertissement. Avec une main-d’œuvre composée de 2 682 500 jeunes à l’échelle du Canada en 2024, le tourisme représente le quart des emplois au Canada pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans.8

Alors que le tourisme emploie une part toujours plus importante de jeunes travailleurs, la situation de l’emploi des jeunes dans ce secteur a évolué. L’année dernière, 71,9 % des emplois occupés par des jeunes étaient à temps partiel, contre 49,6 % dans l’ensemble de l’économie. Cette augmentation reflète le caractère saisonnier du secteur et le nombre limité de postes à temps plein ou disponibles toute l’année.9

En 2024, le taux de chômage des jeunes à la recherche d’un emploi dans le secteur du tourisme était inférieur de près de cinq points de pourcentage à la moyenne nationale pour les jeunes, ce qui suggère que le tourisme continue d’être un secteur clé pour l’emploi des jeunes Canadiens.

Le tourisme offre des possibilités de perfectionnement professionnel et d’acquisition de compétences

Le tourisme offre à de nombreux jeunes Canadiens la possibilité de décrocher un premier emploi accessible qui les aide à acquérir des compétences sociales utiles sur le marché du travail, comme la communication, le travail d’équipe et la résolution de problèmes. Ils sont ainsi mieux outillés pour collaborer efficacement et réussir dans divers milieux de travail.10 Les données d’enquête confirment la valeur à long terme de cette première expérience :

  • 74 % des Canadiens qui ont travaillé dans le tourisme mentionnent une amélioration de leurs compétences en communication et en relations interpersonnelles; et
  • 58 soulignent une amélioration de leurs compétences en leadership et en pensée critique.11

Ces compétences fondamentales sont essentielles dans tous les domaines de l’économie canadienne, et ces avantages positionnent le tourisme comme un contributeur essentiel au développement continu de la main-d’œuvre au Canada. 

Travailler dans le secteur du tourisme permet d’acquérir une première expérience professionnelle, des compétences sociales favorisant l’employabilité et une formation qui favorise la réussite professionnelle à long terme, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur. Dans une enquête réalisée en 2024, 85 % des Canadiens ayant travaillé dans le tourisme avaient reçu une formation sous une forme ou une autre et 67 % d’entre eux estimaient que cette formation était très utile pour leur réussite professionnelle future.12

Ces données expliquent pourquoi les jeunes sont attirés par les emplois dans le tourisme : ils y trouvent de la flexibilité, une certaine accessibilité et une adéquation avec leurs intérêts. Au début de leur carrière, les étudiants peuvent facilement occuper des emplois dans le secteur touristique pendant les vacances scolaires, en tirant parti de la demande saisonnière et de la flexibilité de ces postes. En 2024, 36 % des Canadiens ayant travaillé dans le tourisme ont indiqué que les opportunités saisonnières pendant leurs études étaient l’une des principales motivations pour occuper ce type d’emploi.13

Malgré l’augmentation du nombre de jeunes à la recherche d’un emploi, le secteur du tourisme a du mal à pourvoir les postes vacants et à les transformer en carrières à long terme.

Le secteur est confronté à un problème de perception : les travailleurs potentiels ne voient pas de passerelle entre les postes de premier échelon et les carrières hautement qualifiées. Cette situation est aggravée par un fort taux de postes vacants, qui témoigne d’un besoin urgent de main-d’œuvre stable et à long terme dans ce secteur. La combinaison d’un taux de chômage élevé chez les jeunes à l’échelle nationale et d’un taux de postes vacants élevé dans le secteur met en évidence le décalage qui existe entre la perception et les ressources disponibles.

Une offre insuffisante pour répondre à la demande

Les entreprises touristiques à travers le Canada sont confrontées à une grave pénurie de main-d’œuvre. Le redressement du marché du travail dans ce secteur après la COVID-19 reste très inégal, avec des niveaux d’emploi dans des secteurs comme l’hébergement et la restauration qui demeurent inférieurs à ceux d’avant 2019.

Au deuxième trimestre de 2025, le taux de postes vacants dans les entreprises touristiques du secteur de l’hébergement et de la restauration (un des principaux moteurs de l’emploi des jeunes dans le tourisme) était de 4,1 %, soit environ 46 % de plus que le taux moyen de postes vacants dans l’ensemble des secteurs. Ces pénuries touchent l’ensemble de l’écosystème touristique, et ne se limitent pas aux postes de premier échelon; elles pourraient avoir des répercussions sur les perspectives à long terme des jeunes qui souhaitent intégrer le secteur.14

Les employeurs du secteur du tourisme continuent de faire face à une pénurie de main-d’œuvre. Cette situation risque de nuire à la réputation du Canada en matière de tourisme mondial et de compromettre sa compétitivité. Dans plusieurs des principales catégories FÉER15 du secteur du tourisme, la situation de l’emploi n’est pas encore revenue aux niveaux d’avant la pandémie. Cela vaut notamment pour les emplois hautement qualifiés dans les cinq industries du tourisme. L’analyse montre des changements importants dans le niveau d’emploi pour les principaux postes FÉER dans le secteur du tourisme entre la période prépandémique (2019) et 2024, ainsi que des changements d’une année à l’autre entre 2022-2023 et 2023-2024, comme on peut le voir dans la figure 1. Dans plusieurs carrières hautement qualifiées du secteur du tourisme, le nombre total d’emplois a diminué ou stagné ces dernières années.

Catégories professionnelles FÉER les plus importantes du secteur du tourisme16 Évolution de l’emploi 2019-2024 (%) Évolution de l’emploi 2022-2023 (%) Évolution de l’emploi 2023-2024 (%)
Gestionnaires des services d’hébergement -29.9 3.1 -4.8
Pilotes de ligne, mécaniciens de bord et instructeurs de vol 13.9 29.8 20.4
Contrôleurs aériens et professions connexes17 -24.6 -14.8 13
Mécaniciens et inspecteurs d’aéronefs -1.1 -17.9 15.4
Organisateurs de conférences et d’événements -20.9 10.2 -1.9
Officiers de pont, transport maritime -4.3 -21.2 -15.4
Professionnels des ressources humaines 53.8 -24.5 116.2
Directeurs de programmes et de services de loisirs, de sports et de conditionnement physique 117.9 -16.4 66.7
Gestionnaires de restaurants et de services alimentaires -13.9 -10.4 -3.9

La forte mobilisation des jeunes, conjuguée à la persistance des postes vacants et au déclin de l’emploi dans les carrières hautement qualifiées du secteur touristique, souligne un défi plus large quant à la perception et au développement de la main-d’œuvre. En effet, si de nombreux jeunes entrent dans le secteur, beaucoup ne choisissent pas de suivre les parcours professionnels potentiels qu’il offre. Cette situation représente un défi important pour les industries touristiques, et a un impact considérable sur la stabilité de la main-d’œuvre.

Grâce à des mesures de soutien ciblées, le tourisme peut évoluer pour passer d’un secteur offrant principalement des emplois de premier échelon à un véritable moteur de carrières à long terme, capable de répondre à la crise du chômage chez les jeunes.

Le secteur touristique est prêt à jouer un rôle important dans la lutte contre le chômage des jeunes au Canada. Le tourisme est un point d’entrée établi sur le marché du travail national. Il permet d’acquérir des compétences essentielles, d’assurer la stabilité économique et de connaître une réussite professionnelle à long terme.

ans un soutien ciblé, les taux de postes vacants élevés et les problèmes d’image du secteur continueront de limiter le recrutement des jeunes. En investissant dans RH Tourisme Canada et en élargissant le programme EEC, le gouvernement du Canada peut apporter un soutien stratégique à l’emploi des jeunes, stabiliser une industrie nationale importante et faire en sorte que le tourisme continue d’être un moteur de croissance économique dans tout le pays.

[1] RH Tourisme Canada. Emerit, outil Recherche rapide : Données de l’Enquête sur la population active (sur le secteur du tourisme), Statistique Canada, consulté en octobre 2025.

[2] RH Tourisme Canada. Emerit, outil Recherche rapide : Données de l’Enquête sur la population active (sur le secteur du tourisme), Statistique Canada, consulté en octobre 2025.

[3] Statistique Canada. Tableau 36-10-0230-01 Demande touristique au Canada. Prix courants, non ajustés; Statistique Canada. Tableau : 36-10-0234-01. Produit intérieur brut touristique. Prix courants, non ajustés.

[4] Statistique Canada. Tableau 36-10-0230-01 Demande touristique au Canada. Prix courants, non ajustés.

[5] RH Tourisme Canada, Recherche sur l’opinion à l’égard de l’industrie du tourisme comme lieu de travail : Rapport de l’enquête auprès de la population générale de 2024, mai 2025.

[6] Ibid.

[7] RH Tourisme Canada, Tourism Outperforms the General Economy When It Comes to Young Workers (en anglais seulement), septembre 2025.

[8] Ibid.

[9] RH Tourisme Canada. Emerit, outil Recherche rapide : Données de l’Enquête sur la population active (sur le secteur du tourisme), Statistique Canada, consulté en octobre 2025.

[10] RH Tourisme Canada, Recherche sur l’opinion à l’égard de l’industrie du tourisme comme lieu de travail : Rapport de l’enquête auprès de la population générale de 2024, mai 2025.

[11] Ibid.

[12] RH Tourisme Canada, Recherche sur l’opinion à l’égard de l’industrie du tourisme comme lieu de travail : Rapport de l’enquête auprès de la population générale de 2024, mai 2025.

[13] RH Tourisme Canada, Recherche sur l’opinion à l’égard de l’industrie du tourisme comme lieu de travail : Rapport de l’enquête auprès de la population générale de 2024, mai 2025.

[14] Statistique Canada. Tableau 14-10-0400-01 Postes vacants, employés salariés et taux de postes vacants selon le secteur de l’industrie, données trimestrielles désaisonnalisées.

[15] Le gouvernement du Canada utilise un système de catégories FÉER (formation, éducation, expérience et responsabilités) dans le cadre de la Classification nationale des professions, qui correspond au type et/ou au niveau de formation, d’éducation, d’expérience et de responsabilité généralement requis pour exercer une profession. Il existe 5 catégories FÉER. Les catégories 0 à 2 exigent généralement des études approfondies, une formation et plusieurs années d’expérience.

[16] Statistique Canada. Tableau 14-10-0023-01 Caractéristiques de la population active selon l’industrie, données annuelles (x 1 000).

[17] Les données sur l’emploi des contrôleurs aériens sont celles de l’ensemble de l’économie et non celles du seul secteur du tourisme, en raison du manque de données disponibles.

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